La newsletter, souvent confondue avec l’emailing, a pour vocation d’informer… mais pas seulement. Lorsque vous envoyez une newsletter à votre cible, vous avez naturellement une idée derrière la tête : capter l’attention du lecteur et faire en sorte qu’il réalise une action. Mais, pour cela, vous devez faire la différence en envoyant une newsletter différente et efficace pour que ce soit celle que l’internaute a envie d’ouvrir.
Ne confondez pas newsletter et emailing
La newsletter est, en français, une lettre d’information. Comme son nom l’indique, elle a pour vocation… d’informer. Elle est envoyée à une liste d’abonnés qui ont obligatoirement donné leur consentement pour la recevoir.
Ceci est à respecter pour deux raisons : d’une part le règlement général de protection des données, le RGPD, impose aux entreprises de s’assurer que le destinataire de la newsletter a bel et bien donné son consentement. D’autre part, il en va de la qualité des envois de vos lettres d’information. Si vous constatez beaucoup de désabonnements ou si vos courriers partent directement dans les SPAMS, vous prenez des risques. Si vous n’augmentez pas votre délivrabilité, les serveurs vont considérer que vous êtes un spammeur. Le risque est que vos destinataires consentants ne reçoivent plus non plus vos emails en boîte de réception.
Revenons à la différence entre newsletter et emailing. La newsletter informe, l’emailing, quant à lui, a une vocation beaucoup plus commerciale. Même si, ne nous leurrons pas, la newsletter n’est pas envoyée sans arrière-pensée pour atteindre votre cible.
Soignez l’objet de votre newsletter
Soigner l’objet de sa lettre d’information, c’est comme soigner la devanture de son magasin. C’est tout simplement la première chose que votre cible va voir de vous. Ainsi, l’objet de la newsletter doit donner envie d’aller plus loin.
Elle doit être conçue pour être stimulante, intrigante, amusante, qu’importe le style, elle doit faire cliquer. Si votre objet ne suscite pas l’intérêt, votre newsletter sera directement supprimée. Votre contenu était parfait, vous aviez passé des heures à préparer votre newsletter ? Tout ce travail est inutile si l’objet n’est pas soigné.
Par exemple, si vous vendez des aspirateurs et que vous envisagez de mettre en avant un nouveau produit, préférez un objet tel que « ce nouvel aspirateur va révolutionner votre quotidien » plutôt qu’un objet tel que « notre nouvel aspirateur est sorti ». L’objet doit susciter l’intérêt. Ici, par exemple, le lecteur peut se demander en quoi ce nouvel aspirateur va changer sa vie. Attention toutefois à ne pas entrer dans une démarche déceptive. Si vous annoncez une telle info, il faut que cet aspirateur ait réellement quelque chose de plus.
L’objet de la newsletter doit être adapté au produit et doit faire parler l’émotion du lecteur, il doit l’interpeler. Pour réussir sa newsletter, il faut avant tout connaître sa cible et ses attentes pour « l’appâter » dès l’objet.
Ne sous-estimez pas le pré-header de votre newsletter
Le pré-header n’est pas la partie la mieux exploitée par les entreprises. Et pour cause, elle est encore méconnue. Pourtant, son rôle est fondamental et son impact sur le nombre de clics est essentiel.
Pour mémoire, le pré-header est un entête qui va apparaître en extrait, de manière plus ou moins longue selon la messagerie de votre destinataire. Cette phrase d’accroche doit être soignée si vous souhaitez améliorer vos statistiques. Elle doit compléter l’objet en allant un peu plus loin et en suscitant toujours plus l’intérêt.
Le pré-header peut faire état d’une actualité, d’une information personnalisée, être une phrase quelque peu intrigante, etc. En revanche, il ne peut s’agir d’une date ou du célèbre « si vous ne visualisez pas cet email, consultez notre version en ligne », voire d’une simple répétition de l’objet.
Pour un pré-header efficace, vous pouvez :
– insérez un émoji pour attirer l’attention ;
– rédiger un teaser attractif ;
– appeler à l’action ;
– personnaliser cet espace avec le nom de votre destinataire.
Proposez du contenu de qualité
Votre objet est pertinent et votre pré-header a su convaincre les internautes de cliquer ? Il vous reste à répondre aux attentes de vos destinataires. Vous leur avez promis une info, vous devez leur donner.
Le contenu de votre newsletter doit être cohérent avec son objet. C’est un point essentiel pour ne pas créer la déception.
Mais ce n’est pas tout. Ce contenu doit être de qualité. Mais qu’est-ce que cela signifie en réalité ? La qualité, c’est la pertinence de l’information par rapport à votre cible. La newsletter permet de donner une information sur la vie de votre structure, sur un nouveau produit, de donner un conseil pertinent, etc. Votre contenu sera de qualité s’il répond aux interrogations éventuelles de votre lectorat et si la réponse est claire.
Une newsletter ne doit pas être trop longue. Elle doit distiller quelques informations et pousser le lecteur à aller plus en loin en cliquant sur un call to action. Idéalement, une newsletter réussie doit être hiérarchisée et mixer textes et images pour que la réponse à la question apparaisse de suite. Si le lecteur perd du temps à chercher une information, il passera à autre chose.
La qualité de votre contenu est importante à deux titres : d’une part cela incite à se rendre sur votre site. D’autre part, il en va de votre crédibilité. Un contenu pauvre, non structuré et ne répondant pas à la question ne donnera pas envie à l’internaute d’aller plus loin avec vous.
Implémentez des call-to-action impactants
Enfin, vous devez faire réaliser à l’internaute l’action que vous attendez de lui, à savoir se rendre sur votre site. Le call to action est, lui aussi, essentiel à la réussite de votre newsletter. Il doit être visible, mais pas criard, il doit aller à l’essentiel et donner envie de cliquer au premier coup d’oeil. Il doit se distinguer visuellement du corps de la newsletter.
Réussir une newsletter, c’est respecter les règles et veiller à ce qu’aucun élément ne vienne ternir la qualité de celle-ci. De l’objet au call to action, vous devez susciter l’intérêt et donner une image de sérieux. A terme, l’objectif est d’augmenter votre taux de clics et de limiter les désabonnements.